Bibliographic Metadata
- TitleGeorges Dumesnil an Vaihinger, Aix-en-Provence, 27.1.1896, 4 S., hs., Staats- und Universitätsbibliothek Bremen, Aut. XXI, 6 o, Nr. 2
- Creator
- Recipient
- Participants
- Place and Date of Creation
- Series
- Physical LocationStaats- und Universitätsbibliothek Bremen, Aut. XXI, 6 o, Nr. 2
- URN
- Social MediaShare
- Archive
- ▼
Georges Dumesnil an Vaihinger, Aix-en-Provence, 27.1.1896, 4 S., hs., Staats- und Universitätsbibliothek Bremen, Aut. XXI, 6 o, Nr. 2
Aix 27 janvier 1896
Monsieur et honoré collègue
J’ai reçu votre lettre[1] et je vous remercie de ne pas m’avoir oublié, ce que j’aurais pu paraître avoir mérité. Cette lettre qui m’a fait plaisir est en même temps pour moi la cause d’un vif regret. Depuis un an ou deux, ma Santé a laisté beaucoup à désirer. J’ai suffi seulement aux exigences du professorat et c’est ainsi que malgré mon désir et mes promesses, je n’ai pas | trouvé le moyen de faire sur vos idées pédagogiques l’article que je projetais et que j’ai même annoncé dans les annales des universités du midi[2]. Enfin, cette années, après avoir essaye de reprendre mon enseignement, j’ai senti qu’il fallait céder à la nécessité et je viens de prendre un congé pendant lequel mon médecin (et la nature) me conseillent de garder un repos presque absolu. Il s’agit d’une anémie nerveuse comme il m’est déjà arrivé d’en avoir une crise il y a un dizaine d’années à mon retour | d’Allemagne[3] et elle m’a tenu assez longtemps dans l’impossibilité de faire presque aucun travail suivi. S’il ne s’agissait que d’écrire quelques pages de compte-rendu d’un livre, je pourrais peut-être me hasarder à accepter votre offre obligeante et encore ne serait-ce peut-être pas très prudent. Mais je vois qu’il s’agit d’un véritable article pour lequel j’aurais passablement à travailler, car je ne connais pas directement Fichte[4]. Dans ces conditions, il faut que je me résigne bien à contre-cœur décliner l’intéressant travail que vous m’offrez et à Vous | offrir mes excuses attristées. Si ma santé se rétablit comme on me l’assure, je reviendra à vous et j’espère que vous voudrez bien me faire bon accueil.
Voilà justement deux ou trois jours que je n’ai pus vu Ducros[5] qui m’approuva de vous renvoyer ici ses amitiés. Je vous prie d’agréer avec mes remerciements l’assurance de mes sentiments dévoués – un dévouement pour le moment trop platonique –
Georges Dumesnil
Kommentar der Herausgeber
2↑annoncé dans les annales des universités du midi ] vgl. die Ankündigung seit Nr. 2, April–Juni 1895 der genannten Zeitschrift: Les prochains numéros contiendront: […] Dumesnil (G.), J.-J. Rousseau: ses Doctrines philosophiques. – Deux doctrines pédagogiques en Allemagne: MM. Vaihinger et Preyer. Diese Beiträge sind nicht erschienen.3↑d’Allemagne ] Dumesnil war 1883–1884 chargé d’une mission en Allemagne (WBIS), vgl. Dumesnil: La pédagogie dans l’Allemagne du Nord. Les programmes – comment on les enseigne. Comment on apprend à les enseigner. D’après des documents originaux et des observations personnelles. Paris: Librairie Ch. Delagrave 1885 (online: http://bibnum-bu.univ-artois.fr/items/show/430 (22.8.2024)).4↑article … Fichte ] Näheres nicht ermittelt. Dumesnil hat nicht in der Zeitschrift Kant-Studien veröffentlicht.5↑Ducros ] d. i. vermutlich Louis Ducros (geb. 1846), doyen de la Faculté des lettres d’Aix, ancien professeur de littérature française à la Faculté des lettres de Poitiers (WBIS). Näheres über die Beziehung zu Vaihinger nicht ermittelt.▲